La vente d’animaux sauvages, un danger pour la biodiversité

1465947480.png

La vente d’animaux sauvages – en tant que nourriture, ingrédients pour la médecine traditionnelle ou animaux de compagnie – est aujourd’hui reconnue comme un facteur majeur de l’érosion de la biodiversité.

La surexploitation de ces animaux, associée à la dégradation et à la fragmentation de leurs habitats, a ramené les effectifs de nombreuses espèces dans la nature à des nombres très réduits. Pis : elle compromet la survie de nombreuses espèces à court, moyen et long terme. Les grands mammifères (tigres, éléphants, lions, etc.), plus connus du grand public parce que plus médiatisés, en sont une parfaite illustration. Néanmoins, cette menace pèse d’une manière plus sournoise et plus silencieuse sur un grand nombre d’espèces moins connues.

Une étude publiée en 2019 dans la revue Science estime que sur plus de 31 500 espèces animales terrestres (oiseaux, mammifères et reptiles), près de 18 %, soit 5 579 espèces, sont sujettes au commerce. Selon l’étude, dans les années à venir, ce sont pas moins de 8 775 espèces qui seront menacées d’extinction du fait des activités commerciales.

 

Page suivante

______________________________________________________

https://theconversation.com/la-vente-danimaux-sauvages-un-danger-pour-la-biodiversite-146086